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Les recherches menées en Pologne et en Allemagne pour retrouver une trace des familles Gorsalitz ont
"fait choux blanc".
La raison en est simple : John Gorsalitz était Prussien. A la fin de le 2ème guerre mondiale, sa région d'origine
a été coupée en deux, une partie est restée allemande, l'autre partie a été
rattachée à La Pologne qui dépendait du bloc Soviétique. Les recherches dans ces
régions sont très difficiles. Il est probable que "Gorsalitz" soit un nom donné à ce prussien lors de son arrivée
au canada quand il disait venir de "Görlitz"... nous pourrons peut-être un jour
mettre la main sur un document officiel d'époque....
Pour Léa Roth, nous avons des informations précises sur ses origines. Mais les suppositions concernant un départ vers le
Canada avec des émigrants irlandais se sont avérées fausses.
De plus, les transcriptions manuscrites de Léa ont donné naissance à des Lee,
Leah, Lili Roth ... qui ne simplifient pas les recherches!
Nous savons que Léa a été expédiée au canada sur un bateau appelé "Narnia" en juin 1884 par le
National Children London qui l'avait recueillie .
Le bateau a pris la Mer à Liverpool et est arrivé au Québec la même année.
Léa figure sur les listes de recensement de 1891 au canada avec une famille "Maïté" et on peut supposer qu'elle vivait au service de cette famille.
Elle s'est mariée en 1895. Est elle restée avec cette famille jusque là? ou était elle employée dans l'orphelinat près de Makinak?
Léa figure sur les listes de recensement de 1901 avec son mari et ses 4 enfants et nous sommes sûr qu'elle est restée avec sa famille jusqu'à sa mort
le 06 Décembre 1906.
Nous savons aussi que les organisations humanitaires de l'époque en Angleterre récupéraient les enfants errant dans les rues pour les soustraire à une vie de travail difficile,
les convertir à l'anglicanisme, et que dans certains cas, ces enfants étaient expédiés seuls ou avec des familles pour peupler les colonies un peu partout dans le monde.
Depuis le début des années 2000, certains gouvernements se sont excusés pour les erreurs et négligences relatives à cette "émigration forcée".
Léa était sans doute considérée comme une enfant juive. Roth est à l'évidence un nom juif.
A ce sujet, Linev August, l'amie de Norma, décédée le 06 Aout 2017, le contact par lequel j'ai pu avancer dans mes recherches a une idée sur la question.
A cette époque précise (1875/1880), un missionnaire évangéliste nommé George Muller ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/George_Müller ) pourrait être à l'origine du départ de Léa en Angleterre.
1) Sa mission était de convertir les juifs au christianisme
2) Il avait la charge d'un orphelinat en Angleterre
3) Il était d'origine allemande
4) Il a beaucoup voyagé en Suisse, en France et en Allemagne pendant ces années.
Aucun fait précis ne vient étayer ces suppositions, mais la démarche de ce missionnaire cadre bien avec l'attitude des religieux de l'époque vis à vis des
orphelins en Angleterre.
Les recherches sont toujours en cours avec d'une part la branche canadienne Gorsalitz et d'autre part avec National
Children UK et Action for Children London...
Il suffit de tomber sur "la bonne personne" qui pourra fouiller dans les archives et retrouver l'enregistrement de l'entrée de Léa dans un orphelinat à Londres.
La rue où naquit Léa Roth en 1874
Le 5 juillet 1874, un dénommé Philippe Roth, âgé de 48 ans, tonnelier à St Dizier, domicilié rue St Thiébault
faubourg de Gigny, déclare à la mairie de St Dizier que son épouse Catherine Lutmann,
âgée de 40 ans, vient de mettre
au monde une petite fille Léa Roth.
Deux ans plus tard, Catherine décède laissant deux orphelins Léa et son grand frère. Son mari, seul avec ses deux enfants, sombre dans la boisson et délaisse ses enfants.
En 1879, le clergé de St Dizier retire les enfants à leur père et confie Léa, alors
âgée de 5 ans, à "des personnes" en partance pour l'Angleterre.
Le frère de Léa, Philippe, alors âgé de 9 ans est placé dans une ferme en
Suisse.
Il s'en échappera à l'âge de 12 ans pour rentrer en france. Il se fait ramasser par la police qui le ramène chez son père, remarié,
qui n'habite plus à St Dizier. Mal accepté par sa belle mère, il repart seul dans sa région d'origine et se fait embaucher
aux hauts fourneaux de Marnaval.
la ville de Görlitz (Allemagne) et Zgorzelec (Pologne)
en réalité une seule ville coupée en deux par l'histoire
L'histoire de Léa Roth entre 1879 et 1894 nous est totalement inconnue. Nous pensons qu'elle n'a pas été adoptée et qu'elle est restée
pendant 15 ans dans cet Orphelinat jusqu'à sa rencontre avec Frédérick.
AVANT-PROPOS
L'histoire de chaque famille ayant émigré autrefois au Canada est marquée par le même genre d'expériences.
C'est toujours l'histoire d'êtres qui abandonnent familles et amis pour se rendre en terre étrangère,
profondément déterminés à y trouver un nouvel habitat dont ils deviendraient les propriétaires.
Ils recherchaient liberté, indépendance, opportunités et sécurité - ces quatre libertés proclamées
bien des années après leur arrivée être libérés de leur peur, libérés de la misère, liberté d'expression et liberté de culte.
Ces Libertés valaient bien les épreuves et tribulations qui pouvaient
être nécessaires à leur accomplissement.. Nombre de nouveaux émigrants qui ne
parlait pas du tout l'Anglais, qui ne savaient ni
lire ni écrire,
devaient endurer leur sort jusqu'à ce qu'ils apprennent à communiquer avec la population de la nouvelle terre
sur laquelle ils voulaient désormais s'établir.
POURQUOI SONT-ILS VENUS ?
Ils sont partis pour de multiples raisons. Cela dépendait des pays, d'où ils venaient : certains
pour des raisons religieuses, d' autres recherchaient l'indépendance ou une vie meilleure pour leurs enfants;
d'autres encore recherchaient l'aventure, en défiant L'inconnu.
La majorité d'entre eux vinrent au Canada pour y trouver une vie:
meilleure que celle qu'ils laissaient derrière eux.
LES EPREUVES
Ils endurèrent bien des épreuves avant d'arriver dans leur nouveau pays.. Ils devaient déjà "survivre"
tout au long de la traversée de l'océan. Le voyageur emportait généralement avec lui ses propres provisions,
nécessaires au long voyage; plus tard, des arrangements permirent d'acheter la nourriture en même temps
que le billet de voyage, mais ça augmentait tellement les frais que beaucoup continuaient à s'alimenter avec
leurs provisions personnelles.
Pour donner une image complète de ce problème de nourriture, il faut se rappeler que ces voyages étaient
entrepris avant l'époque des conserves de viandes et légumes en boites, des chambres froides et de
la réfrigération. Peut-on imaginer quelle besogne ce devait être pour les voyageurs, que de préparer
assez de ravitaillement pour une traversée qui pouvait durer au-delà de quatre
semaines dans de telles conditions ?
Nous pensons parfois que c'est tout un travail de préparer un déjeuner pique-nique.
Aimerait-on préparer une centaine de repas à l'avance
pour le voyage d'un groupe d'adultes et d'enfants affamés?
Les bateaux étant construits en bois,
il ne pouvait être question d'allumer du feu pour se chauffer, préparer
ou cuire les repas, aussi devaient-ils prévoir à l'avance assez de nourriture et provisions, à emporter et
à faire durer pour la longue traversée.
La navigation était lente, les vents contraires et les tempêtes retardaient tellement le voyage, qu' au moment
d'arriver à destination, leurs provisions étaient presque ou totalement épuisées.
Bien des histoires déchirantes auraient pu être racontées par ces voyageurs d'autrefois. Il est dommage que
la plupart des écrits n'ait pas été conservée, la vie trop affairée ne le permettait pas.
On ne peut s'empêcher d'établir le contraste entre ces voyages si pénibles et ceux des émigrants d'aujourd'hui
qui peuvent traverser l'océan en quelques heures seulement. On voit combien les progrès dans le domaine des transports
ont été extraordinaires depuis une centaine d'années.
Les gens, pour la plupart, étaient heureux de leur nouvel environnement : bonheur
venant d'un travail sûr, un labeur
honnête, une mentalité non corrompue par la complexité de la vie moderne. Les enfants étaient élevés dans un
environnement familial, puis ils se rencontraient dans des granges, s'occupaient des abeilles, dansaient, travaillaient
aux côtés de leurs parents; le résultat était que les problèmes de délinquance juvénile ne faisaient pas partie de
la vie quotidienne comme aujourd'hui.
N'est-il pas surprenant que nous, les descendants du 20ème siècle, revenions à la vie simple et primitive de nos
ancêtres dés que nous voulons passer de vraies vacances ?
Combien nous désirons retrouver le grand air, une simple cabane avec son âtre, et un feu de camp !
Combien nous apprécions des conditions de vie primitive, sans électricité, sans air conditionné, sans
wc
à l'intérieur ni salle de bain, ni téléphone, etc ...!
Ces colons d'autrefois ont peut-être eu quantité de choses que nous avons perdues.
Leur vie simple,
leur travail rude, leur nourriture simple, (des aliments riches en vitamines et sels minéraux parce que provenant
d'un sol vierge), explique en grande partie leur longévité. Ils ignoraient tout des vitamines et des petits pots pour bébé.
La nature pourvoyait à la majeure partie de leurs besoins.
En dépit de toutes les épreuves et souffrances, la majorité s'en sortait avec un sentiment
nouveau de confiance,
de détermination, et sachant par dessus tout que rien de ce qui en vaut la peine ne se gagne facilement
ou n'est tenu comme acquis.
Avec toutes ces idées en tête, et grâce à Dieu, ils survécurent.
La ferme de Frédérick et Léa retrouvée en 2008
par Sandra Massey dans la région de Ochre River Manitoba
Frédérick et Léa étaient les grands parents de Sandra
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Contact : michel@delaplace.fr
La dernière mise à jour de cette page date du 05 juin, 2024 18:36